Les entreprises ont des systèmes d’information toujours plus complexes et comptent de plus en plus de logiciels et d’applications pour répondre à leurs besoins.
La connexion entre des applications logicielles est devenue indispensable pour le partage des données. Elle représente un réel atout pour la productivité des entreprises.
Intégration native / intégration tierce, quelles différences ?
Les intégrations natives et tierces désignent le processus d’incorporation de services, applications ou logiciels à un système ou à une plateforme existante. Cette méthode permet aux différentes applications ou services de fonctionner ensemble de manière fluide, facilitant l’échange de données et améliorant les fonctionnalités globales.
Une intégration native est proposée par les développeurs d’applications d’origine. Par exemple, HubSpot propose une intégration native entre son produit et LinkedIn. Cela permet aux utilisateurs d’HubSpot de canaliser les données des formulaires LinkedIn vers leur CRM de manière native, c’est-à-dire, sans quitter l’environnement HubSpot.
La plupart des intégrations natives sont rigides et configurées pour atteindre un objectif prédéfini. En effet, les développeurs d’applications se concentrent souvent sur les cas d’utilisation les plus urgents et déploient des solutions prédéfinies pour y répondre. Cette approche laisse souvent de côté les besoins plus spécifiques que des milliers d’utilisateurs peuvent avoir et représente un frein majeur lors du choix d’une stratégie d’intégration.
Une intégration tierce est une connexion entre deux ou plusieurs applications construites sur une plateforme externe. En d’autres termes, les intégrations tierces nécessitent que l’utilisateur d’une application donnée s’appuie sur une plateforme indépendante pour créer des intégrations entre les applications. Contrairement aux intégrations natives, les intégrations tierces offrent diverses fonctionnalités ajustables en fonction des besoins spécifiques.
Les avantages des intégrations tierces
Il existe de nombreux avantages à choisir des intégrations tierces plutôt que des intégrations natives.
- Flexibilité
En tant que solutions prédéfinies, les intégrations natives laissent peu de marge de manœuvre pour créer de nouvelles choses comme l’ajout d’étapes supplémentaires à un flux de travail.
Avec les plateformes tierces, les fonctionnalités sont infinies et l’utilisateur peut déployer des intégrations comme il le souhaite.
- Évolutivité
Les intégrations tierces sont généralement conçues pour être évolutives. Par exemple, si une entreprise utilise un outil d’emailing et ses intégrations natives, puis décide de changer de plateforme marketing, elle ne bénéficiera plus de ses intégrations préférées. En utilisant une plateforme tierce pour créer des intégrations, elle n’aura pas ce problème car il lui suffira de modifier quelques éléments de son intégrations tierce pour qu’elle continue de fonctionner.
- Expérience utilisateur
Les plateformes permettant de créer des intégrations tierces sont souvent plus conviviales et plus faciles à utiliser que la plupart des intégrations natives. De plus, ces dernières offrent très rarement la possibilité de voir réellement les connexions entre les applications et les données impliquées dans l’intégration.
En résumé, les intégrations tierces offrent une meilleure approche des intégrations et comblent les lacunes des intégrations natives, permettant à leurs utilisateurs de connecter des applications selon leurs propres conditions et presque sans limites.
Il est important de noter que les intégrations natives et tierces ne s’excluent pas mutuellement.
Dans la plupart des cas, une intégration proposée de manière native par une application peut également être réalisée à l’aide de plateformes tierces.
Les outils d’aide à la création d’intégration tierce
La création d’intégrations tierces peut être facilitée par une variété de technologies robustes, sécurisées et performantes.
Ces outils donnent la possibilité de fluidifier la transmission et la conversion des données. Pour cela, il y a une nécessité à standardiser et normer les échanges. Il est également utile de structurer et de piloter les échanges de datas pour les intégrer dans les process.
Les principales solutions permettant de construire et d’automatiser les échanges de données dans un écosystème sont :
- Les API (Interface de Programmation d’Application)
L’utilisation d’API permet de connecter une application à un service externe, comme une API de paiement (ex. : Stripe, PayPal) pour traiter les transactions ou une API de géolocalisation (ex. : Google Maps) pour fournir des services de cartographie.
- Les plugins
L’installation de plugins ou d’extensions sur des plateformes comme les systèmes de gestion de contenu (ex. : WordPress, Drupal) permet d’ajouter des fonctionnalités spécifiques, telles que l’optimisation du référencement naturel (SEO) de sites web.
- Les ETL (Extract, Transform, Load)
L’utilisation d’un ETL permet de connecter différents systèmes d’information édités et utilisés dans des configurations hétérogènes.
Par exemple, Open-Flux de My Solution Connect est un connecteur puissant, flexible et convivial capable de s’adapter à l’intégralité des besoins de ses utilisateurs, quels que soient les logiciels utilisés et quelles que soient les spécificités avec lesquelles ces logiciels sont configurés.
Peu importe l’outil, avant son installation, il est primordial de modéliser les process pour bien déterminer les informations à partager ou non.
L’entreprise doit maitriser son fonctionnement et déterminer les points d’organisation qu’elle veut améliorer. Elle doit bien identifier le cheminement à coordonner pour exécuter des scénarios d’échanges de données pertinentes.